Déjà 10 ans de carrière pour cette artiste de scène qui refuse toutes les étiquettes. Ni porte drapeau de la chanson à texte, ni égérie pop, mais déjà trois albums comme des pierres blanches sur son parcours, qui, à la différence de celles du petit Poucet, seraient là pour que personne ne la trouve.
Remarquée alors qu'elle joue dans la rue en 2017 par l'équipe de The Voice, elle y brille par sa présence singulière et son timbre de voix inoubliable. La suite, elle l'écrira seule : Le journal d’une jeune fille (L’Ombre, 2018), le clown caché derrière l’artiste (Auguste, 2019) et le visage d’une femme composée de la somme de ses errances passées (La Maladresse, 2024). Une trilogie qu’elle qualifie elle-même d’auto-analyse, menée au bras du public de ses 18 à ses 28 ans.
Le chemin de Leïla Huissoud n’est pas droit, il y a des petits et des grands lacets, rien ne doit durer. Il lui faut sans cesse réinventer pour changer l’angle de vue et réécrire de nouveaux débuts. Si les thèmes peuvent paraître grave, une fois en scène l’humour et l'autodérision nuance. Elle interprète avant de chanter, elle dit avant de jouer, ici la justesse se balade nue comme la vérité, ce n’est pas une quête d’apparence mais de sincérité.
Je suis venu te dire que je m'en fous : nouveau spectacle 2026
Une lettre d'amour adressée au répertoire de la chanson française. Ce qui comprend des reprises et surtout, des droits de réponses.
Leïla Huissoud chant, guitare
Antoine Graugnard chant, guitares, clavier